Au sens figuré, une institution est « une organisation qui sert de référence ». L’évolution du nom de notre organisation au fil des décennies est un bel exemple des batailles qu’ont dû menées celles et ceux qui ont œuvré dans cette institution qu’est aujourd’hui le Syndicat de l’enseignement de Portneuf (SEP).

  • 1943 L’Association Catholique des Institutrices Rurales (District No 26);
  • 1950 L’Association Catholique des Institutrices Laïques du comté de Portneuf;
  • 1954 Le Syndicat des instituteurs et institutrices de Portneuf;
  • 1965 L’Association des enseignants de Portneuf;
  • 1978 Le Syndicat des travailleurs de l’enseignement de Portneuf;
  • 1985 Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’enseignement de Portneuf;
  • 1995 Le Syndicat de l’enseignement de Portneuf.

On peut lire dans la Gazette officielle du Québec du 2 novembre 1943, que cette « société a comme buts l’étude, la défense et le développement des intérêts économiques, sociaux et moraux de la profession ».

Le SEP fait partie d’une centrale qui a aussi une histoire riche en enseignements. Son action, ses luttes, ses prises de position ont contribué à façonner la société québécoise et à influencer son développement. Depuis sa naissance sous l’impulsion de Laure Gaudreault (1889-1975), la CIC, devenue par la suite la CEQ, puis la CSQ, a été résolument engagée dans la défense et l’amélioration des conditions de travail et de vie des membres, majoritairement des femmes, qu’elle représente. Elle a aussi été de tous les combats pour l’édification d’une société meilleure fondée sur la liberté, l’égalité, la solidarité, la paix et la démocratie. Présente sur l’ensemble du territoire québécois, elle regroupe quelque 240 syndicats (550 membres du SEP) représentant près de 200 000 membres, dont 75 % environ sont des femmes.

Auteur: Jocelyn Thériault